Silvestre Baudrillart est professeur de français et de latin dans un lycée de la région parisienne. Il nous livre sur son site quelques réflexions personnelles sur la littérature, la conjugaison, l’enseignement, l’éducation...

Derniers articles

  • Professeurs : contrôle de qualité

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Ce questionnaire est une sorte de révision de vie : en se posant les questions à soi-même, et en s’efforçant d’y répondre, chacun selon son tempérament et son génie propres, on découvre ses faiblesses et le moyen d’y porter remède. L’enseignement n’étant pas une technique infaillible, mais un art, ces réponses peuvent varier selon les époques de notre vie et les situations.
    ① Compétence
    • En termes de contenu, suis-je vraiment préparé à chaque cours, à chaque sous-matière ? — Français : orthographe, (...)

  • Stabat Mater

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Stabat mater dolorosa juxta crucem lacrimosa dum pendebat Filius Cujus animam gementem constristatam et dolentem pertransivit gladius. O quam tristis et afflicta fuit illa benedicta mater Unigenti. Quae maerebat et dolebat pia mater dum videbat nati poenas incliti. Quis est homo qui non fleret matrem Christi si videret in tanto supplicio ? Quis non posset contristari Christi matrem contemplari dolentem cum Filio ? Pro peccatis suae gentis vidit Jesum in tormentis et flagellis subditum. (...)

  • Je suis à Vous, Seigneur

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Je suis vôtre ; pour vous je suis née, Que voulez-vous faire de moi ? Souveraine Majesté, Éternelle Sagesse, Bonté qui vous répandez sur mon âme, Dieu, Souveraineté, Être unique, Miséricorde, Voyez combien est vil l’être Qui aujourd’hui proclame votre amour en ces termes : Que voulez-vous de moi, Seigneur ? Je suis vôtre, puisque vous m’avez créée ; Vôtre, puisque vous m’avez rachetée ; Vôtre, puisque vous me supportez ; Vôtre, puisque vous m’avez appelée ; Vôtre, puisque vous m’avez attendue ; Vôtre, puisque (...)

  • Le jardin mouillé

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    La croisée est ouverte ; il pleut Comme minutieusement, À petit bruit et peu à peu, Sur le jardin frais et dormant. Feuille à feuille, la pluie éveille L’arbre poudreux qu’elle verdit ; Au mur, on dirait que la treille S’étire d’un geste engourdi. L’herbe frémit, le gravier tiède Crépite et l’on croirait là-bas Entendre sur le sable et l’herbe Comme d’imperceptibles pas. Le jardin chuchote et tressaille, Furtif et confidentiel ; L’averse semble maille à maille Tisser la terre avec le ciel. Il pleut, et les (...)

  • Nuit de mai

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure Que les séraphins noirs t’ont faite au fond du cœur ; Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d’un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés (...)

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