Silvestre Baudrillart est professeur de français et de latin dans un lycée de la région parisienne. Il nous livre sur son site quelques réflexions personnelles sur la littérature, la conjugaison, l’enseignement, l’éducation...

Derniers articles

  • Harmonie du Soir

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un (...)

  • Je ne sais pourquoi

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Tout ce qui m’est cher, D’une aile d’effroi Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ? Mouette à l’essor mélancolique, Elle suit la vague, ma pensée, À tous les vents du ciel balancée, Et biaisant quand la marée oblique, Mouette à l’essor mélancolique. (...)

  • « Manif Pour Tous » ou manif pour rien ?

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Une vraie déferlante, la « Manif Pour Tous » du 17 novembre 2012 à Paris, contre le projet de loi de mariage et d’adoption homosexuels. 100.000, 200.000 ? Le chiffre de la police, 70.000, sentait vraiment la manipulation des données (Cf. le-figaro.fr)
    Les objectifs ? Pour le mariage civil homme-femme, pour la filiation père-mère-enfant… Les participants ? Des élus en écharpe, des citoyens venus de partout, mais aussi des « Plus Gays sans Mariage » et des représentants des grandes religions. Les (...)

  • Le Silence

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Silence du matin, dans les rues de Paris, à vélo. Solitude et liberté. Devant le soleil qui brille sur les bulbes de Montmartre, nous sommes seuls, toi et moi. Toi, Paris, lisse et brillante, libre et franche ; et moi, cycliste joyeux, ignorant des feux et des contraintes, dans la fraîcheur du vent.
    Silence de midi, sous les chênes-verts de Provence, quand le mûrissement des fruits n’a plus qu’à attendre le lent écoulement des heures. Silencieux comme le soleil, dorent doucement les orangers sous la (...)

  • La Complainte Rutebeuf

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Que sont mes amis devenus Que j’avais de si près tenus Et tant aimés ? Je crois qu’ils sont trop clairsemés Ils ne furent pas bien fumés Et sont faillis. De tels amis m’ont mal traité, Car dès que Dieu m’eut assailli En maint côté, N’en vis un seul en ma maison : Le vent, je crois, les a ôtés, L’amour est morte. Ce sont amis que vent emporte, Et il ventait devant ma porte, Les emporta.
    RUTEBEUF (...)

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