Silvestre Baudrillart est professeur de français et de latin dans un lycée de la région parisienne. Il nous livre sur son site quelques réflexions personnelles sur la littérature, la conjugaison, l’enseignement, l’éducation...

Derniers articles

  • Le Pont Mirabeau

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la (...)

  • Il pleure dans mon cœur

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine !
    Paul VERLAINE (...)

  • Après trois ans

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les roses comme avant palpitent ; comme avant, Les grands lys orgueilleux se balancent au vent, Chaque alouette qui va et vient m’est connue. (...)

  • Mémorial

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Blaise Pascal (1623-1662) était connu de son vivant, comme de nos jours, pour ses travaux mathématiques et scientifiques. C’était également un polémiste catholique qui contribua, dans ses Lettres provinciales (1656-1657), à la défense de ses amis jansénistes de Port-Royal contre leurs critiques Jésuites. Les Pensées, inachevées et publiées à titre posthume en 1670, sont une apologia de la foi chrétienne adressée au sceptique intelligent. Cette œuvre comporte son célèbre « pari » sur l’existence de Dieu. (...)

  • Notre-Dame

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Ma princesse, m’amie, ce soir je t’ai revue ; Le soleil enflammait de ses derniers rayons La fleur de ton regard ; et tes cheveux si blonds En boucles ciselées faisaient frémir la nue. Tes rois des temps anciens gardaient leur Mère élue, Retenant dans ses flots ta robe aux pans très longs, Ta langue en coups soudains fit retentir un son : L’appel universel de tes mains étendues. Dans les plis de ton voile encore illuminé, J’ai trouvé mon refuge. Au cœur de ta forêt Où croissaient jusqu’aux cieux des (...)

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