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L’interrogation hebdomadaire : décryptage

lundi 19 octobre 2020, par Silvestre Baudrillart

Les professeurs de diverses disciplines sont nombreux à pratiquer l’interrogation hebdomadaire, sous un format court (entre dix et vingt minutes). Cela pourrait n’être qu’un rituel, mais quel est son intérêt ?

- Elle motive les élèves à un apprentissage régulier, par petites doses ; et c’est le meilleur régime pour mémoriser.
- Une mémorisation fréquente permet de mettre en pratique ce que l’on a appris. Et l’interrogation hebdomadaire ne se conçoit pas sans des exercices hebdomadaires à effectuer, par exemple à la maison. Les uns et les autres se nourrissent mutuellement.
- Ce sont également de petites notes, qui permettent de mesurer l’investissement de l’élève.
- L’interrogation hebdomadaire correspond au cours hebdomadaire : de courtes leçons données chaque semaine, sans lesquelles l’interrogation est privée d’aliment.
- Ce n’est pas nécessairement du "par-cœur" : il est souhaitable que l’interrogation hebdomadaire soit un petit travail d’exercice de la connaissance, plutôt qu’une récitation de définitions.
- Elle doit être brève et s’insérer dans une séance de cours comprenant une nouvelle leçon et la correction d’exercices.
En résumé, loin d’être un simple rituel, c’est un accompagnement nécessaire de l’apprentissage de l’élève, et cela permet au professeur de tester la validité et l’efficacité de ses cours en temps réel. Loin d’exclure les devoirs plus longs et réfléchis, l’interrogation hebdomadaire les prépare et y entraîne.