Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose ; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur ; Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose. Ainsi, en ta première et jeune nouveauté, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et (...)