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Mes poèmes

Dernier ajout : 2 décembre 2019.

Articles de cette rubrique

  • Ah ! les dictées...

    10 février 2015, par Silvestre Baudrillart

    Ah ! les dictées, ce sont des tissus qu’on rapièce : Sur des textes jolis les fautes font des trous ; L’élève, tisserand d’une nouvelle espèce, Écrit sans le savoir des récits un peu fous. Est-ce si difficile, au fond, de bien écrire ? Orthographe, omoplate, est-ce si compliqué ? Pour que la phrase brille, il faut bien se relire, Et les mots bien conçus seront bien accordés. Il faut passer le texte à la brosse à reluire, Vérifier chaque accord, épeler, soupeser, S’arrêter sur les mots, à l’envers les (...)

  • Ode aux reliques de la Passion

    7 février 2015, par Silvestre Baudrillart

    Relique de la Croix, Clou, Couronne d’Épines, Témoignages d’amour de Dieu pour les humains, Jésus vous a subis, dans Sa folie divine, Alors qu’en Sa Passion Il étendait les mains. La Couronne, garnie d’épines acérées, Sur Sa tête placée en signe de mépris, Sur le bois de la Croix Ses mains ensanglantées Par les clous enfoncés dans Ses poignets meurtris, Et tout Son corps blessé par les dures lanières Lestées des doubles plombs de la Flagellation, Et tout Son corps offert aux opprobres vulgaires, Crachats, (...)

  • Le Silence

    1er janvier 2013, par Silvestre Baudrillart

    Silence du matin, dans les rues de Paris, à vélo. Solitude et liberté. Devant le soleil qui brille sur les bulbes de Montmartre, nous sommes seuls, toi et moi. Toi, Paris, lisse et brillante, libre et franche ; et moi, cycliste joyeux, ignorant des feux et des contraintes, dans la fraîcheur du vent.
    Silence de midi, sous les chênes-verts de Provence, quand le mûrissement des fruits n’a plus qu’à attendre le lent écoulement des heures. Silencieux comme le soleil, dorent doucement les orangers sous la (...)

  • Notre-Dame

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Ma princesse, m’amie, ce soir je t’ai revue ; Le soleil enflammait de ses derniers rayons La fleur de ton regard ; et tes cheveux si blonds En boucles ciselées faisaient frémir la nue. Tes rois des temps anciens gardaient leur Mère élue, Retenant dans ses flots ta robe aux pans très longs, Ta langue en coups soudains fit retentir un son : L’appel universel de tes mains étendues. Dans les plis de ton voile encore illuminé, J’ai trouvé mon refuge. Au cœur de ta forêt Où croissaient jusqu’aux cieux des (...)

  • Sonnet, comme un coup de trompette

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Sonnet, comme un coup de trompette, Comme un radieux cri de bonheur, Comme un papillon sur la fleur Et comme un jet d’eau sur la tête Sonnet, qui, comme un air de fête Tout peinturluré de couleurs Jette un clin d’œil sur un malheur Et comme un frais parfum de cette Joie qui ne saura pas finir, Dans la lumière, d’éblouir Toutes les nuits privées d’étoiles, Veut changer en un frais printemps Tous les hivers couverts de toiles Des araignées des anciens temps. (...)

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